Sortie de Grand Theft Auto V ouvrant sur un monde de criminalité
Après cinq ans d'attente, les adeptes de Grand Theft Auto retrouvent un monde ouvert à la mesure des ambitions de Rockstar pour sa licence phare.
Braquage prévu de longue date, le développeur Rockstar a tapé dans sa caisse avec un budget de développement et de promotion estimé à 265 millions de dollars pour préparer son coup. Rockstar reprend la recette utilisée depuis de nombreuses années pour Grand Theft Auto : un monde ouvert (un principe largement repris par la concurrence depuis, avec plus ou moins de succès) et l'exercice d'activités illégales.
Dans une ville de Los Santos (version parodique de Los Angeles revue et corrigée par le développeur), le joueur est plongé dans un immense espace pour suivre un scénario tout tracé mais laissant la place à de multiples embranchements et octroyant un profond sentiment de liberté. Sentiment renforcé avec l'immersion dans une carte de jeu répondant aux grands principes du monde ouvert, sans changements de zone ni murs invisibles et surtout la possibilité de se rendre où l'on veut. On a ici le loisir de vaquer selon sa convenance à ses occupations plus (ou moins) morales. Le monde de GTA V se veut dynamique et le joueur va interagir avec son environnement, que ce soit par au travers d'une trame principale, de quêtes secondaires ou d'événements aléatoires survenant au gré de l'exploration de ce terrain de jeu.
En rentrant dans la peau, cette fois, de trois personnages distincts, nous allons faire avec Grand Theft Auto V l'expérience de la criminalité pour dépasser la crise de la quarantaine avec Michael (braqueur - presque - repenti), sortir de la petite délinquance avec Franklin ou vivre la folie psychotique de Trevor. Le joueur devra alors se dépêtrer d'un monde absurde et violent, relié grâce à son smartphone à toutes les informations et réseaux sociaux, parodiant de manière acide l'Amérique contemporaine.
Le studio Rockstar et l'éditeur Take-Two se donnent manifestement les moyens, comme très peu peuvent se le permettre dans l'industrie du jeu, de proposer un titre d'envergure, complété par un volet multijoueur avec GTA Online attendu le 1er octobre - afin de nous laisser juste le temps d'explorer la version solo de GTA V. Le pari n'est finalement pas si risqué vu le poids et la réputation de la licence. Salué pour ses qualités vidéo ludiques (le jeu se classe parmi les jeux les mieux notés de metacritic), conspué pour sa violence gratuite ou sa misogynie (déconseillé aux joueurs de moins de 18 ans), GTA V ne laisse manifestement pas indifférent et fait figure de phénomène, se hissant sans doute au premier plan des figures emblématiques du jeu vidéo - pour le meilleur et pour le pire ?
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